L’alpinisme

L’environnement
L’alpinisme nous fait entrer dans le monde de l’altitude, aussi appelé la haute montagne. C’est le lieu des extrêmes, en raison de ses contrastes de température et de la spécialisation des rares espèces animales et végétales que l’on y rencontre. Ce milieu est quasi exclusivement minéral ou glaciaire.
L’homme n’y est que de passage, en survie, sa vie est ailleurs.

alpinismeL’activité
La fréquentation de ces lieux exige des équipements de protection et de progression spécifiques. Y accéder nécessite de l’endurance dans un effort de longue durée et dans un environnement parfois inhospitalier. L’alpinisme est souvent pratiqué à partir d’un refuge atteint la veille.

Les motivations des alpinistes
Lionel Terray parlait des alpinistes comme des conquérants de l’inutile. Faire de l’alpinisme, c’est vaincre des difficultés, se dépasser soi-même ; on peut même parfois parler d’exploit.
Mais l’alpinisme a aussi une dimension esthétique : beauté des lieux, des formes, des éclairages et de la lumière.
La haute montagne est le lieu où l’on prend de la hauteur, du recul, où on a le sentiment d’être hors du temps d’en bas. Lieu de méditation pour certains : on  a le sentiment de vivre l’ essentiel . Lieu où on est totalement présent, corps et esprit.

Alpinisme dans le Mont Viso, 3842m
Le Viso, c’est la montagne du Queyras : omniprésent,  car  il est vu  depuis les sommets alentours et domine par son altitude nettement supérieure à ses voisins. Son ascension n’est  pas obligatoirement difficile ; elle se mérite toutefois par sa longueur. Souvent pas moins de 12 h d’efforts dans la journée, sans compter l’approche de la veille. De la marche, de l’escalade facile et plus ou moins de neige agrémentent son ascension. Plusieurs voies classiques amènent aux sommets : Voie normale sud et Arête est sont les plus suivies.

Tarif du guide : 700 €  pour les deux jours nécessaires auxquels il faut rajouter les frais de refuge

Alpinisme dans l’Oisans, les glaciers en plus
Un vaste terrain de jeux,  dont les noms font vibrer les alpinistes : Meije, Ecrins, Pelvoux, Ailefroide, Bans, Olan, Sirac, Muzelle, Grande Ruine, et  d’autres moins connus mais dignes d’intérêt.

Il est impossible de présenter les autres massifs où se pratique l’alpinisme, tant les Alpes et les Pyrénées sont vastes…

Tarifs : Autant de tarifs différents que de sommets différents. Ils sont établis en fonction de la durée, de la difficulté, du prestige de l’ascension envisagée.

Tarif à la course ou tarif à l’engagement au-delà d’une durée de trois jours : 330 €, (à titre indicatif)

Quelques exemples, très subjectifs, de « grandes courses » classiques :
Meije : traversée
Bans : pilier nord est
Sirac : arête nord ou traversée
Olan : traversée
Mont Blanc : voie normale ou traversée des trois monts
Cervin : voie normale ou traversée

Roche Faurio